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L’Onglerie® à Ajaccio : l’écoute représente l’essentiel du métier
Afin de se rapprocher de sa famille, Arielle Merli a quitté le continent pour ouvrir le premier institut L’Onglerie en Corse, à Ajaccio exactement, il y a 30 ans cette année.
Afin de se rapprocher de sa famille, Arielle Merli a quitté le continent pour ouvrir le premier institut L’Onglerie en Corse, à Ajaccio exactement, il y a 30 ans cette année.
Alors qu’elle termine un DESS en droit des affaires à Nice, Arielle Merli découvre le concept L’Onglerie à Hyères dans le Var pendant les années 80. « J’ai trouvé le concept super original », se souvient-elle. « Mais à cette époque, je n’étais qu’une simple cliente & je souhaitais me lancer dans l’immobilier. » Or, sa mère qui vivait sur l’Ile de beauté se retrouve soudainement veuve. « Ma mère avait besoin de moi, mon frère m’appelait tout le temps, je m’épuisais en allers-retours, il fallait trouver rapidement une solution. Rentrer en Corse – et trouver un emploi – », explique-t-elle. « C’est alors que j’ai repensé à L’Onglerie qui n’existait alors pas encore sur l’ile. J’ai donc demandé à rencontrer Christian Pommier, le fondateur de la franchise & les événement sont ensuite allés très vite. J’ouvrais mon institut L’Onglerie à Ajaccio en juin 1988. »
« Un service inconnu au bataillon »
« Les débuts ont évidemment été assez laborieux. Des bruits circulaient sur l’institut. Certain.e.s disaient que notre secteur d’activité, jusque là inconnu au bataillon, donnait le cancer », se remémore-t-elle en riant. « Pour la petite histoire, j’ai comme cliente l’ex-présidente du tribunal de commerce d’Ajaccio qui m’a confiée il y a quelques jours qu’elle ne misait pas du tout sur mon salon lorsque j’ai ouvert ! »
Malgré un incendie qui a poussé Arielle & son équipe à déménager en catastrophe quatre ans après l’ouverture, le commerce a commencé à bien tourner rapidement grâce notamment à quelques publicités & au bouche-à-oreille, encourageant Arielle à embaucher jusqu’à cinq prothésistes ongulaires.
« On ne peut pas faire ce métier si on n’aime pas l’humain »
La très dynamique quinquagénaire a entre-temps ouvert deux autres commerces. L’un de prêt-à-porter, l’autre de bijoux fantaisie qu’elle vient de céder il y a quelques mois « afin de lever le pied ».
« Le commerce de proximité dédié au service à la personne est un secteur d’activités qui demande une écoute permanente. On ne fait d’ailleurs quasiment que ça. On ne peut pas faire ce métier si on n’aime pas l’humain », raconte Arielle qui se réjouit d’avoir parmi sa clientèle d’habituées, les enfants de ses clientes qu’elle a vu naitre…
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