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L’Onglerie® à Périgueux : l’histoire d’une mère et de sa fille
Caroline Hilaire-Bressy est à ce jour la plus ancienne des franchisées du réseau de franchise L’Onglerie. Elle a ouvert avec sa maman Isabelle, le premier institut L’Onglerie de Périgueux il y a 34 ans.
Caroline Hilaire-Bressy est à ce jour la plus ancienne des franchisées du réseau de franchise L’Onglerie. Elle a ouvert avec sa maman Isabelle, le premier institut L’Onglerie de Périgueux il y a 34 ans. Celle qui venait d’achever une licence en sciences économiques, a choisi de mettre ses études entre parenthèses pour accompagner sa mère divorcée, dans son projet d’accomplissement professionnel au tout début des années 80. Retour sur l’histoire d’une maman & de sa fille, un parcours de femmes.
Bordelaise d’origine, Caroline Hilaire-Bressy est à la tête de l’institut L’Onglerie à Périgueux qui se situe au 32 de la rue piétonne Limogeanne. Elle y emploie quatre prothésistes ongulaires qui reçoivent une clientèle d’habituées du lundi au samedi. « Plus jeune, je ne me considérais pas du tout comme quelqu’un de manuel, d’ailleurs l’artisanat ne m’intéressait pas du tout ! », confie la pétillante quinquagénaire. « Mais, lorsque dans les années 80, ma mère âgée d’une quarantaine d’années et dont je suis très proche, m’a confiée qu’elle souhaitait ouvrir un institut de beauté, je n’ai pas pu faire autrement que de l’accompagner à 100 %. »
Diplômée d’une licence de sciences économiques
Après une étude du marché & une rencontre décisive avec le fondateur de L’Onglerie Christian Pommier, les deux femmes décident d’ouvrir un institut L’Onglerie à Périgueux où elles résident depuis une dizaine d’années. Et Caroline, à peine diplômée d’une licence, de mettre ses études entre parenthèses à 22 ans, pour aider sa mère à démarrer le projet. « On y a mis tout ce qu’on avait ! Je me suis battue d’arrache-pied pour convaincre les banques ! », se souvient-elle. « À l’origine, j’avais décidé de m’arrêter une année seulement. Finalement, nous avons travaillé uniquement toutes les deux pendant quinze ans. »
« Certains pensaient qu’on allait les mettre sous anesthésie générale ! »
« Aujourd’hui, je ne cache pas que les affaires sont bonnes & que la clientèle est faite… Mais ça n’a pas toujours été le cas ! » « Lorsque nous avons ouvert rue de la Sagesse en décembre 1984, les trois premières années ont été très difficiles. La prothésie ongulaire, le nail-art, etc. étaient très peu connus. Et à Périgueux, on était quand même assez coupé du monde et de ses tendances ! Les gens étaient presque craintifs lorsqu’ils passaient devant l’institut ! Certains pensaient qu’on collait des ongles en plastique, quand d’autres imaginaient carrément qu’on allait les mettre sous anesthésie générale ! », se remémore en riant cette maman d’enfants aux parcours universitaires brillants.
« J’ai pris goût au métier, j’ai même adoré »
« Je suis donc restée auprès de ma maman. Et à force d’obstination & d’espérance, l’institut a commencé à tourner & j’ai pris goût au métier, j’ai même adoré. Moi qui suis très sociable, j’ai pu à travers ce métier rentrer vraiment en contact avec mes clientes, les filles de mes clientes, les petites-filles de mes clientes… », confie-t-elle dans un sourire.
Après avoir passé quinze ans rue de la Sagesse, Caroline & Isabelle décident de déménager rue de Limogeanne, mais soudainement après la fin des travaux et peu avant l’ouverture du nouvel institut en 2000, Isabelle est arrêtée par la médecine du travail, l’obligeant à prendre sa retraite de manière anticipée.
« J’ai donc été obligée de m’entourer en embauchant », explique Caroline qui se souvient avec fierté que sa toute première employée fut Marie Leroy qui a par la suite, ouvert à son tour son propre institut L’Onglerie à Angoulême.
« Aujourd’hui, nous sommes quatre à avoir des plannings bien chargés. C’est pourquoi j’ai décidé d’accueillir dans mon équipe déjà très soudée une toute jeune cinquième prothésiste ongulaire, à peine âgée de 18 ans qui intègre le centre de formation L’Onglerie en septembre ».